Sortie botanique

Les plantes comestibles

Balade champêtre et forestière guidée par Marie-Jeanne et Alain Genevé

D’emblée le ton est donné, c’est un thème réservé aux apiculteurs et bien qu’un ciel maussade nous accueille il ne pleuvra pas avant 17h 30 !

Pour commencer un rappel utile : la nature est généreuse mais attention aux plantes qui peuvent se révéler de vrai poison…

Un exemple avec l’ail des ours, excellent condiment qui abonde dans nos forêts mais qui peut être confondu avec le muguet, l’arum et le colchique, tous trois très toxiques.

La balade commence sur un chemin de terre bordé d’un ru et en pied de colline. Tout de suite les orties nous retiennent et nous en apprenons leurs qualités et comment elles sont utilisées en cuisine.

Puis ce fut un festival de plantes intéressantes, cerfeuil sauvage, ailettes, gaillet gratteron, véronique de Perse, lamier blanc, rose ou jaune, menthe aquatique, mouron blanc, etc.

Hé oui…le mouron blanc est comestible (mais le rouge ou le bleu sont toxiques) d’ailleurs l’expression « se faire du mouron » vient du fait qu’en période de disette on mangeait beaucoup de mouron !

Même le long du chemin arbres et lianes ne sont pas négligées on découvre ainsi comment différencier le merisier du griottier, on retrouve la vigne redevenue sauvage, la clématite (toxique) les ronces.

En montant vers la colline on pénètre dans le bois et là de nombreux arbres sont identifiés, cornouiller sanguin, hêtres, érable champêtre, érable sycomore, chêne pédonculé avec ses fleurs mâles et femelles, aubépine blanche en fleurs.

Au sol sous les grand arbres Alain nous fait découvrir l’évolution du « bébé hêtre » d’abord faine, puis après gémination dicotylédone, puis deux petites feuilles et enfin l’arbre.

De nombreuses plantes sont identifiées, hellébore (attention à sa sève), parisette, bois joli, muguet et qui se révèlent toxiques.

Au retour après un intéressant débriefing une discussion s’engage sur un magnifique arbre rose en bordure de trottoir : aubépine rose ou prunier fleurs ?

Bref un après-midi agréable, riche de culture et de convivialité, à refaire !

Grand merci à Marie-Jeanne et Alain pour avoir partagé leur passion et leur connaissance.

Claude Neveux

 

Enquête nationale du ministère de l’Agriculture – mortalité des colonies d’abeilles durant l’hiver 2018/2019

 

Mortalité des colonies d’abeilles durant l’hiver 2018/2019

Enquête nationale auprès des apiculteurs

Une enquête

  • Pour estimer, sur l’ensemble du territoire, le taux de mortalité en hiver et recueillir l’avis des apiculteurs
  • Qui s’adresse à tous les types d’apiculteurs, qu’ils aient une seule ruche ou plusieurs centaines, qu’ils aient observé ou non une mortalité élevée de leurs colonies d’abeilles durant l’hiver 2018/2019
  • Simple et rapide à renseigner

Madame, Monsieur,

Suite à l’enquête nationale portant sur les mortalités des colonies d’abeilles durant l’hiver 2017/2018 (voir les résultats sur le site de la Plateforme ESA), il a été décidé de renouveler l’enquête pour la saison hivernale 2018/2019.

Cette deuxième enquête permettra d’estimer le taux de mortalité des colonies d’abeilles durant l’hiver 2018/2019 et son évolution éventuelle par rapport à la saison précédente.Cette enquête a été élaborée dans le cadre de la Plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale (Plateforme ESA), qui rassemble à la fois l’État, des partenaires professionnels et des organismes scientifiques et techniques dont l’Anses.

Que vous ayez observé ou non une mortalité hivernale élevée dans vos ruchers, et afin que nous ayons la meilleure évaluation possible du phénomène, nous vous saurions gré de bien vouloir renseigner avant le 1er juin 2019 le questionnaire accessible en cliquant sur le lien suivant : https://survey.anses.fr/SurveyServer/s/Sophia/EMHA_2018-2019/questionnaire.htm

 

Avant de vous connecter pour renseigner le questionnaire

Récupérer le numéro de « Référence » figurant en première page du récépissé de votre déclaration de ruches 2018, ainsi que votre numéro d’apiculteur (NAPI). Ces numéros seront à rappeler en début de questionnaire
Ayez préparé :
– Le nombre de vos colonies de ruches, en ruchettes, et en ruchettes de fécondation au moment de la mise en hivernage fin 2018
– Le nombre de ces colonies mortes en sortie d’hivernage en 2019

Les données récoltées seront analysées de manière anonyme et des premiers résultats vous seront diffusés dans le courant de l’été par mail et mis à disposition sur le site de la Plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale : https://www.plateforme-esa.fr

Je vous remercie par avance de toute l’attention que vous voudrez bien accorder à cette démarche à la fois individuelle et collective, et du temps que vous aurez consacré à ce questionnaire, la qualité des résultats dépendant du nombre de contributeurs.

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Le directeur général de l’Alimentation
Patrick Dehaumont

Toute expression est possible dans le champ libre en fin de questionnaire d’enquête.

Un comportement naturel pour résister à Varroa…

La Résistance à Varroa

Il est devenu clair que les abeilles peuvent développer plusieurs stratégies afin de réduire l’infestation par Varroa. Ceci a été démontré dans des colonies non traitées à l’état sauvage mais aussi avec des colonies sélectionnées (comme les abeilles possédant le comportement VSH de l’USDA à Bâton-Rouge). Les stratégies de résistance peuvent être classées en deux types : celles associées au couvain et celles associées à la période pendant laquelle le varroa se trouve sur les abeilles adultes.